Spleen du dimanche soir
Il a fait très beau ce week end, mais je ne suis pas sortie. Pourtant, la mer devait être bien belle et bien bleue, et si le soleil n'était pas très chaud, à l'abri du vent il devait faire drôlement bon.
Ben alors, Perne, qu'est ce qui t'arrive?
J'y arrive plus, j'arrive pas à sortir seule. S'il faut aller bosser, j'arrive à m'arracher. Mais là, aller marcher, ou nager ou simplement flaner, seule je n'y arrive pas. C'est con, hein?
Alors je reste chez moi, en regrettant de ne plus habiter dans une maison avec un jardin, et en arrosant les fleurs sur mon balcon. Je cuisine un peu, du sucré surtout, j'assure le minimum vital question lessives et ménage, je bosse un peu mes partitions, j'écris sur mon blog...
Et j'y ai mis deux textes sur ce blog, un ancien, d'accord, vous le connaissiez déjà, et une suite. Ils n'ont pas eu l'air de vous plaire, mes textes, un peu trop didactique et donneuse de leçons la Perne? Ben c'est pas grave, j'en ai vu d'autres!
Juste, je traine mon cafard, comme dans les chansons de Souchon ("La ptite Bill elle est malade, elle a besoin d'une promenade avec un qui s'rait son amoureux une heure ou deux, elle a beau faire du jardinage dans son 24 ième étage, géraniums et bégonias ça lui réussit pas....") ou de Goldman ("elle met du pain sur son balcon pour les oiseaux les pigeons, elle vit sa vie par procuration devant son poste de télévision....")
Voilà, je vais m'arrêter là, parce que franchement c'est ni gai ni beau à voir...
A plus